Pourvu que j’ai passé du temps en France et en Allemagne, je peux bien expliquer mes attentes (et le danger des attentes) à travers les deux expériences. D’abord, la première fois que je suis partie à l’étrangère, j’avais 18 ans. C’était la première fois que j’ai laissé mes parents pour une période de plus que deux semaines, et ça a duré onze mois ! Ensuite, j’ai passé l’été à Darmstadt en Allemagne, et après, j’ai passé un semestre à Montpellier en France. En sautant sur ‘le grand étang’ on apprend beaucoup, s’attend à beaucoup et change beaucoup. Je voudrais discuter en français mes attentes de mon expérience Montpelliéraine vis-à-vis mon expérience en Allemagne.
Pour expliquer un peu le contexte, j’ai passé une année en Allemagne chez une famille allemande dans l’année scolaire 2003-04. L’été suivant, je suis retournée en Allemagne pour améliorer mon allemand ainsi que pour rendre visite à mes amis et mon lycée là-bas. Je me suis amusée à l’étrangère avant d’aller en France, donc, j’ai eu l’attente que Montpellier serait célestiel. Surement j’avais des attentes assez grandes lors que j’ai planifiée mon semestre en France. Mes attentes vers la France, je regrette à dire, étaient trop élevées. En fait, les deux premiers mois étaient désagréables à cause de ces attentes. Je m’attendais à un peuple comme les allemands, à une famille qui m’aimerait comme celle en Allemagne, à faire la connaissance d’amis aussitôt que je suis arrivée et surtout au temps où il ferait toujours beau. Combien de ces notions étaient vraies ? Eh, il faisait beau, oui, mais non au début. J’aurais dû apporter mon anorak ! J’étais allergique contre le pollen en France, mais jamais en Allemagne. Le peuple était différent. Le genre de vie était différent ! Tout le monde parlait trop vite ! Les personnes dans la rue étaient vêtues d’une manière très à la mode ! Ma famille là-bas me traitait comme si j’étais le business pour elle—juste la prochaine étudiante. Il n’y avait pas d’amour entre nous. Pourquoi la France n’était elle pas comme l’Allemagne ? En Allemagne tout était clair ! Tout était logique ! Mais la France n’était pas ce que j’ai appelé « l’Allemagne en français. »
Dès que j’ai laissé tomber mes attentes, j’ai trouvé le bonheur ! Voilà se trouvait la beauté de mon séjour en France. J’ai passé des jours au bord du Lez (une petite fleuve dehors la ville)—je lisais, ou j’écoutais de la musique, et enfin, j’ai appris que ma situation était belle. Là au bord du Lez il y a un grand « M » pour Montpellier. Cet endroit où j’ai réfléchi à mon expérience en France est devenu mon préféré dans toute la ville. C’était belle, la scène autour de moi. J’avais le soleil sur le visage, les joues. Non, ce n’était pas l’Allemagne—c’était quelque chose de nouvelle, de belle—une aventure ! Ce n’était pas grave que ma famille en France ne se comportait pas comme une vraie famille—j’avais 20 ans. Je suis devenue plus indépendante grâce à cela. Une appréciation profonde est née dans mon âme pendant mon expérience en France. J’ai appris qu’il faut éviter d’avoir les attentes, sinon on devient déçu. On risque de perdre des moments précieux en croyant que l’expérience ne se déroule pas comme attendu.
Après tout, cependant, j’ai appris à adorer la France, surtout Montpellier. Là où il faisait du soleil, où j’ai appris à aimer parfois la solitude—à m’en profiter ! Dans les cours, j’ai fait la connaissance de plusieurs étudiantes super-drôles ! Je m’entendais très bien avec mes profs. J’ai appris que la plupart des étudiants son arrivés avec des attentes aussi, mais une expérience à laquelle ils ne s’attendaient pas est arrivé. A la fin, il faut chercher les moyens d’être heureux malgré les attentes, et ça, c’est ce que j’ai fait.
